(13/14) Mardi 16 février/ Joseph, l'homme du travail tranquille.
« Avec un cœur de Père » sur saint Joseph (13/14)
Mardi 16 février/ Homme de vertu, Joseph devient exemple à suivre. Mais le bas blesse quand une dimension essentielle de sont existence, à savoir le travail de charpentier, est comme exclue de l’horizon de nos vies à cause de la crise et des cloisons qui sillonnent notre société empêchant une répartition générale des emplois. A ceux qui me lisent qui ont un travail, saint Joseph demande de se laisser inspirer par Dieu « à l’usine ». A ceux qui me lisent qui n’en ont pas, saint Joseph est auprès d’eux, en mission de consolation de la part de son Fils.
[Suite du texte] 6. Père travailleur
Le rapport avec le travail est un aspect qui caractérise saint Joseph et
qui est mis en évidence depuis la première Encyclique sociale, Rerum novarum, de Léon XIII. Saint Joseph était un charpentier qui a
travaillé honnêtement pour garantir la subsistance de sa famille. Jésus a
appris de lui la valeur, la dignité et la joie de ce que signifie manger le
pain, fruit de son travail.
À notre époque où le travail semble représenter de nouveau une urgente
question sociale et où le chômage atteint parfois des niveaux impressionnants,
y compris dans les nations où pendant des décennies on a vécu un certain
bien-être, il est nécessaire de comprendre, avec une conscience renouvelée, la
signification du travail qui donne la dignité et dont notre Saint est le patron
exemplaire.
Le travail devient participation à l’œuvre même du salut, occasion pour
hâter l’avènement du Royaume, développer les potentialités et qualités personnelles
en les mettant au service de la société et de la communion. Le travail devient
occasion de réalisation, non seulement pour soi-même mais surtout pour ce noyau
originel de la société qu’est la famille. Une famille où manque le travail est
davantage exposée aux difficultés, aux tensions, aux fractures et même à la
tentation désespérée et désespérante de la dissolution. Comment pourrions-nous
parler de la dignité humaine sans vouloir garantir, à tous et à chacun, la
possibilité d’une digne subsistance ?
La personne qui travaille, quel que soit sa tâche, collabore avec Dieu
lui-même et devient un peu créatrice du monde qui nous entoure. La crise de
notre époque, qui est une crise économique, sociale, culturelle et spirituelle,
peut représenter pour tous un appel à redécouvrir la valeur, l’importance et la
nécessité du travail pour donner naissance à une nouvelle “normalité” dont
personne n’est exclu. Le travail de saint Joseph nous rappelle que Dieu
lui-même fait homme n’a pas dédaigné de travailler. La perte du travail qui
frappe de nombreux frères et sœurs, et qui est en augmentation ces derniers
temps à cause de la pandémie de la Covid-19, doit être un rappel à revoir nos
priorités. Implorons saint Joseph travailleur pour que nous puissions trouver des
chemins qui nous engagent à dire : aucun jeune, aucune personne, aucune famille
sans travail !
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