Blog Arnaud Alibert, assomptionniste

Dieu – Trinité à la crèche  Aquarelle de Sophie Maille, rscj "Promesse de vie" Le père et la mère accueillent l’enfant ; Noël est une histoire de famille dans laquelle le mystère de Dieu nous devient familier. Il reste néanmoins ce qu’il est, le mystère d’une vérité qu’il nous est difficile d’entendre, le mystère d’une clarté que nous peinons à distinguer. Que la sainte Trinité de Dieu vienne auprès de nous pour nous enseigner. O Dieu, Père créateur , toi qui portes l’univers entier entre tes mains, à la crèche, tu prends la figure de la terre battue d’une simple étable. Tu es aussi comme cette paille dans la mangeoire qui accueille et réchauffe l’enfant qui vient de naitre, la vie en ses premiers moments. Tu es paternité pour nos vies quand elles se lancent dans un projet, dans une aventure, dans une destinée. Tu es soutien recueillement, puissance de lumière. O Dieu, Fils engendré , encore enfant, tu es déjà l’ami de tous, et tu commences par les plus pet

Voici le texte rédigé par les aumôniers de facs de Lyon.   A l’heure où les préoccupations de sécurité mobilisent les esprits, où des mesures exceptionnelles bousculent les habitudes jusqu’à celles des campus universitaires, nous voulons dire aux étudiants et plus largement à toute la jeunesse, notre solidarité avec une attention particulière pour ceux d’entre eux qui aujourd’hui s’engagent dans les forces armées, dans la police, dans la justice ou se préparent à l’exercice de responsabilités politiques et diplomatiques. Notre Nation fait preuve depuis les attentats d’un sens de la compassion et de l’amitié qui sont une lumière dans l’épreuve qu’elle affronte. Elle a retrouvé le goût de la fraternité et le chemin de la fidélité aux principes de la République qui établit des citoyens libres, égaux et fraternels. L’épreuve que nous traversons rappelle à tous que la fraternité est essentielle. La devise républicaine consonne totalement avec notre foi chrétienne. La fraternité qu

Jésus-Christ règne sur l’univers. Voici notre fête en ce jour. Et pourtant autour de nous, sous nos yeux, c’est la peur qui semble régner, quand ce n’est pas la violence ! Nous nous sommes abondamment interrogés sur les attentats ; nous n’avons pas fini de comprendre, loin s’en faut. Néanmoins, nous pouvons constater ce que nous expérimentons comme réponse collective à cette attaque barbare. Notre société réinvestit la joie du vivre ensemble, la fraternité, à telle enseigne que la Marseillaise devient l’écho sonore de l’image du bon français avec son béret et sa baguette, sympathique ! A travers cela, c’est le refus de la riposte violente qui se fait jour. Serions-nous capables de la réaction d’Antoine Leiris, journaliste à Paris qui a perdu son épouse dans la tuerie du Bataclan ? Voici comme il s’exprime, dans un texte publié ce dimanche par le quotidien La Croix. Il s’adresse aux terroristes : «  Vendredi soir vous avez volé la vie d’un être d’exception, l’amour de ma vie,

Ma pensée va immédiatement aux étudiants de l'UCLy dont je suis l'aumônier. je ne veux que ni eux, ni leurs enfants ne connaissent la guerre. Or quelle est la racine de la haine qui conduit à la guerre? La prétention nationale qui conteste l'histoire et la géographie. La géographie française est stable, à peu près. Qui oserait prétendre des espaces aujourd'hui extra nationaux. Mais notre histoire peut être sujette à toutes sortes de manipulations. les idéologies totalitaires ont cela dans leur ADN: réécrire l'histoire. Certes l'histoire  a toujours a être complétée, enrichie, mieux comprise. Mais on ne fait pas de politique avec un Typex. C'est de la folie! Et pourtant des élus de la nation sont prêts à prendre ce chemin sur lequel coule actuellement le sang et les larmes des Irakiens, des Ukrainiens, des Burundais... la liste est trop longue.  En témoigne ce communiqué de presse que me fait passer mon frère: Communiqué de Presse de la Ville de Bea

Je viens de lire d’une traite le livre témoignage de Ladji Dialo, caïd de l’amour, comme il le prétend. Caïd aussi de la foi en Jésus-Christ. Caïd en douceur et en intelligence de vue. Pour qui connait les albums musicaux de Ladji – sinon à découvrir – il est particulièrement agréable de lire ses pages avec en fond la clarté de sa voix. Difficile cohabitation des deux, quand il décrit son passé de violence dans un cité de la région parisienne, quand les coups de boule se succèdent et éclaboussent le lecteur de dépit. Mais heureuse réconciliation des mots et de la voix qui il décrit son expérience mystique, la découverte de la beauté de la fragilité humaine parmi les malades de Lourdes ou quand il évoque avec une pudeur mêlée de beaucoup de réserve son amour pour sa femme. A l’heure où, c’est tentant, le catholicisme se cherche des héros, et peut-être des prises de guerre face à l’Islam, Ladji ne vient-il pas de là ?, le témoignage de cet artiste met les pendules à l’heure : p

Un article de fond par mon frère  dont j'apprécie  tant la compagnie... à  475 km l'un de l'autre! Une fois de lus il l'aide à  voir au delà  de  l'apparence. Merci. Migrants, réfugiés : quel devoir d’hospitalité ? | La doctrine sociale sur le fil

L’aumônerie étudiante de la catho , L’aVenir   Propose un lieu d’accueil , d’échanges et de créativité, un espace pour se poser, réfléchir, découvrir les autres. Donner de l'âme à nos études, le meilleur de nous-mêmes à l'Eglise, un témoignage de notre foi et... se préparer à vivre ensemble les JMJ. Au centre de la proposition: l'écoute de la Parole de Dieu, le désir de la partager en Eglise et d'en témoigner dans la vie sociale, la conviction que la louange nourrit la vie spirituelle. Des groupes thématiques , des propositions ponctuelles à organiser ensemble (week-end, voyages et animations), des temps forts, en particulier messe de rentrée solennelle et messe de Pâques   Lieux: Campus- Carnot : Oratoire, niv 1 + salles sur demande; Campus Saint-Paul : ·      C hapelle Saint-Irénée : Bât A, niv 2 ·      Local d'aumônerie : Bât C 258 ; à côté de la chapelle Eglise Sainte Blandine , 52 cours Charlemagne. Dates/fréquences : Locaux ouver

Dimanche 15 mars Quatrième dimanche du carême Prédication. Notre seule nation, c’est Jésus-Christ ! Quelle page d’Evangile ! Nous ne sommes qu’au début de l’Evangile de Jean, au chapitre 3 et déjà nous voyons la croix et derrière elle le soleil de la résurrection et de la vie éternelle. De là déjà, nous contemplons l’histoire des hommes et des peuples, avec la nuit de ses folies et les réveils lumineux de ses prises de conscience par lesquels la vie a pu passer. Chers amis, il n’y a pas d’un côté notre vie intérieure où s’accueille l’Esprit Saint et de l’autre notre vie civile et sociale livrée à ses propres forces. Notre histoire de péché n’est pas différente de la longue série des fautes des nations. Quand la bible comme aujourd’hui parle du dévastateur roi de Babylone Nabuchodonosor, et du « messianique » roi de Perse, Cyrus, bref de l’histoire politique et militaire d’Israël, elle parle aussi de nos fautes et de nos grâces. Inversement, q

Dimanche 8 mars 2015 / Troisième dimanche du carême. Sainte Blandine. Accueil Livre de l’Exode : « Je suis le Seigneur ton Dieu qui t'ai fait sortir du pays d'Egypte, de la maison d’esclavage » Prière d’ouverture : oraison des catéchumènes : Ceux que tu as appelés au baptême Seigneur, approchent du jour où ils proclameront la foi au milieu de ton peuple en fête ; pour qu’ils soient enfin recréés dans le Christ, pour qu’ils accèdent pleinement à leur dignité de fils nous faisant nous souvenir de la nôtre, soutiens-les dans leur marche vers Toi sous ton regard, Par Jésus-Christ. Prédication. La fraternité au cœur de l'essentiel. La fraternité au cœur de l’essentiel Jésus déménage le temple ! on pourrait même dire, avec Jésus ça déménage ! Ce serait bon pour un gros titre de journal, un peu court pour nourrir notre foi. Le problème est que nous sommes pris au piège : Jésus est notre modèle La colère est un péché Et aujourd’hui on nous

Bien chers frères Arnaud et Ha,        Je viens vous saluer ce samedi matin 7 février 2015 au nom de la communauté de Gwangju où nous venons de sortir de la célébration eucharistique quotidienne et y avons prié pour vous avec les fidèles du quartier et des proches de la communauté  à l'occasion de votre engagement définitif dans la vie religieuse à l'Assomption.      Sans savoir si l'une ou l'autre lecture de ce jour sera proclamée,  je veux faire allusion à la première lecture de ce jour qui rejoint bien ce que vous vivez et allez vivre plus intensément encore . C'est de la lettre aux Hébreux,   13/15-17 + 20-21. qui nous invite à " offrir à Dieu en tout temps un sacrifice de louange" ..." Ne manquez pas d'être généreux et de partager'..."Faites confiance à ceux qui vous dirigent et soyez-leur soumis; en effet ils sont là pour veiller sur vos âmes, et ils auront à rendre des comptes"..."Que Dieu vous munisse de tout

Ecclesia Campus – Grenoble – Salle Le Summun – 3000 étudiants. Veillée festive et de d prière. Samedi 31 janvier 2015. Prédication sur la paix   Quand on a préparé cette veillée à l’aumônerie de la catho de Lyon, on s’est dit qu’on voulait aussi partager avec vous un temps de prière. Comme on fait le mercredi soir chaque semaine. Ce soir, on voudrait prier avec vous pour la paix.   3000 cœurs tournés vers Dieu pour la paix. On vous propose de contempler l’icône de « Marie, trône de la sagesse » et la croix, comme pour nous laver les yeux de ce que nous avons vu, trop vu en boucle, il y a trois semaines.   Je m’étais habitué à la paix ! Je me disais : quelle chance ! Mon arrière grand père a connu les deux guerres mondiales, ma mère est née à Paris le mois même où le camp d’Auschwitz était libéré de son horreur, et moi je suis vivant dans un monde en paix. Et puis voilà, depuis quelques jours, les responsables nous annoncent que nous sommes en guerre. Et qu

Prédication pour la fête du Baptême du Seigneur. Le 11 janvier 2015, au matin.   Chers amis, je n’ai pas la télé, mais j’ai tout vu à la radio comme on dit ! Je vous avoue que la tonalité joyeuse de cet évangile ne va pas bien avec les sentiments qui m’habitent ces jours-ci . Je me suis même demandé si je devais encore prêcher : j’avais comme la nausée de voir que l’homme pouvait parler de Dieu, l’invoquer et juste après abattre de sang froid un homme à terre. Mais nous taire, ce serait pire encore, surtout si nous avons à dire des paroles de vérité et d’espérance, ce qui est le cas aujourd’hui. Je vais donc parler dans un instant sur les textes de ce jour et repérer en eux les raisons de notre optimisme, de notre énergie, de notre volonté de construire un monde meilleur. Mais je crois que nous nous devons d’abord à cette solidarité avec les victimes, avec les proches des victimes qui sont dans la douleur et avec nos concitoyens qui sont dans l’effroi. Je n’ai pas fa